- gêneur
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gêneur, euse [ ʒɛnɶr, øz ] n.• 1863; de gêner♦ Personne qui gêne, empêche d'agir librement. ⇒ fâcheux, importun; fam. casse-pieds, emmerdeur. « supprimer un gêneur » (Aymé).
● gêneur, gêneuse nom Personne qui importune par sa présence, ses actes et empêche les autres d'agir librement. ● gêneur, gêneuse (synonymes) nom Personne qui importune par sa présence, ses actes et empêche...Synonymes :- casse-pieds (familier)- emmerdeur (populaire)- enquiquineur (familier)- fâcheux- importun- raseur (familier)gêneur, eusen. Personne qui gêne, importun.⇒GÊNEUR, -EUSE, subst.Fam., péj. Personne qui gêne les autres, habituellement ou occasionnellement, qui leur apporte de l'embarras. Synon. importun, fâcheux, raseur (fam.), casse-pied(s) (fam.), enquiquineur (pop.). Se débarrasser d'un gêneur; loin des gêneurs. Mais, chaque fois, du monde avait paru, au coude du chemin. Toujours des gêneurs, on ne pouvait pas faire ses affaires! (ZOLA, Germinal, 1885, p. 1363). Les gens qu'il [Gourmont] ne connaissait pas lui étaient antipathiques, comme des intrus, des gêneurs, des indiscrets (LÉAUTAUD, Journal littér., t. 2, 1908, p. 276).— Au fig. Une irritation sourde avait germé en lui (...), une rancune contre l'administration, cette gêneuse, empêcheuse de danser en rond, qui se venait placer entre le beau temps et lui comme pour donner un démenti (...) à la clémence infinie du bon Dieu (COURTELINE, Ronds-de-cuir, 1893, 1er tabl., 1, p. 23).Prononc. et Orth. : [
], fém. [-ø:z]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. A. 1474 gehineur « bourreau » (BARTZSCH, p. 58). B. 1863 gêneur « importun » (LABICHE, Célimare, I, 4, p. 10). Dér. de gêner; suff. -eur2. Fréq. abs. littér. : 31. Bbg. KLEIN (J.R.). Le Vocab. des mœurs de la Vie parisienne sous le Second Empire. Louvain, 1976, pp. 127-128.gêneur, euse [ʒɛnœʀ, øz] n.❖♦ Personne qui gêne. ⇒ Casse-pieds (fam.), emmerdeur (fam.), enquiquineur (fam.), fâcheux, importun, plaie (fam.), raseur (fam.). || Un coin retiré à l'abri des gêneurs. || C'est une gêneuse.0 Peut-être l'idée de supprimer un gêneur ne lui a-t-elle semblé si naturelle qu'en raison de l'absence de scrupules que vous laissez paraître sur ce point.M. Aymé, la Tête des autres, IV, 6.
Encyclopédie Universelle. 2012.
